La Garde suisse à l’heure du terrorisme
Enquête au Vatican sur la plus vieille armée du monde
Discrètement, comme il se doit pour une vieille institution militaire, la Garde suisse évolue. La formation se renforce face aux risques d’attentat, le règlement s’assouplit sur le mariage, la caserne entame de grands travaux. Mais la mission demeure la même depuis 1506 : protéger le pape.
Marche lente et roulement de tambour… La Garde suisse fait son entrée solennelle dans la cour Saint-Damase pour la cérémonie d’assermentation. Cette année, le 6 mai, trente-cinq nouvelles recrues vont s’engager devant leurs familles, leurs camarades et les autorités invitées. Un jour très attendu dont ils se souviendront toute leur vie. À tour de rôle, l’armure rutilante sur le drap de laine bleu, jaune, rouge, bien campés sur leurs jambes, la main gauche fièrement arrimée au drapeau, la paume droite levée à hauteur des plumes du morion, avec trois doigts écartés pour symboliser la Trinité, ils clameront sur une cadence toute militaire : “Je jure de servir fidèlement, loyalement et de bonne foi, le Souverain Pontife régnant, François, et ses légitimes successeurs ; de me dévouer pour eux de toutes mes forces, sacrifiant, si nécessaire, ma vie pour leur défense” (…).
Qui sont-ils ces jeunes hommes du XXIe siècle qui donnent deux ans de leur existence au service du pape ? (…)
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